vendredi 22 mars 2013

L"impression de la nouvelle version est commandée

et voilà !

je me suis lancé .

je viens de rencontrer un imprimeur à aubagne , et lui ai passé commande de 200 livres .
                                                                                                                        chez : http://autres-talents.fr/
le delai :  impression + livraison = 2 semaines minimum .
souhaitez - moi bonne chance pour ce grand saut dans le vide !

mercredi 20 mars 2013

L ' extrait des douches

L’épisode des douches  était un moment de grande émotion.
Elles étaient concentrées dans une longue pièce en forme de L majuscule.
A quai, je trouvais l’endroit déjà peu intime dès que nous étions plus de deux ou trois. Par contre, dès que le bateau put prendre la mer, c’était la bousculade à chaque relève de quart pour arriver à prendre place sous une pomme.

Trente-cinq bonhommes en moyenne qui prenaient la douche en même temps quand il  restait  moins d’une vingtaine de chaînettes au plafond (séparées chacune de moins d’un mètre), ça coinçait forcément !
  Une épaisse buée provoquée par une eau assez chaude jamais évacuée par l’absence d’aération, mêlée à un éclairage ridicule souvent défaillant, donnait une vision  glauque de bain turc. Le tout sonorisé par des braillements suggérant que l’excitation était à son comble. Un « exhibitorium » collectif géant ! Une sorte de calendrier du Stade Français vécu au quotidien. 
Nous avions tous autour de vingt ans et les plus âgés des quartiers-maîtres n’avaient pas trente ans. L’érotisme torride de cette situation frisait l’indécence.

Les qualités physiques requises pour ce type de métier impliquaient des corps sportifs, plutôt vigoureux. Il n’y avait donc pas beaucoup de gars repoussant, aux physiques ingrats. Toutes les régions de France et d’outremer étaient représentées : des grands nordiques secs et robustes à la peau blanche, de petits trapus musclés tatoués et velus, des créoles et moi au milieu.

  Il paraissait parfaitement naturel que nous soyons presque toujours aussi serrés à se cogner des épaules. Sans compter que lorsque la mer était mauvaise, nous étions projetés les uns contre les autres aux rythmes des roulis et tangages, et le savon aidant, les chutes n’étaient pas rares et parfois collectives.

Malgré la pénombre et l’épais brouillard, je pouvais quand même observer les comportements ambigus de certains individus.
Il y avait tout d’abord les forts en gueule qui déboulaient en trombe, hurlant pour signaler leur présence :
 - Une place tout de suite où j’en sodomise un ! 

Et lorsqu’une autre forte tête, par jeu,  défendait farouchement sa chaînette, il y avait une sorte de simulation de viol qui faisait exploser de rire les acteurs et spectateurs de cet incroyable spectacle :
- Ah toi alors, t’es vraiment un gros pédé ! 

Bien souvent ce genre de scénario qui amusait tout le monde, avait pour effet non désiré  de leurs provoquer un début d’érection à peine dissimulée. 
Effectivement, à force de se tripoter pour se montrer bien membrés, compétition de virilité oblige, ces exhibitionnistes ne restaient pas souvent  au repos complet.

Il était difficile d’apercevoir à plus de deux mètres ceux qui se trouvaient là, et la deuxième catégorie de personnage, dont je faisais partie, tentait de se faufiler dans l’autre barre du L, assez profonde, cherchant l’intimité propice à une douche tout simplement. Encore moins bien éclairé, cet endroit souvent plus calme d’où l’on entendait résonner au loin les scènes citées plus haut, n’en était pas moins torride.
Les regards semblaient détournés, mais tout le monde s’observait nonchalamment par de petits coups d’œil furtifs. Je n’en perdais pas une miette.

Lorsque le roulis s’en mêlait, je feignais une sorte d’agacement discret, ferme mais poli, à chaque frottement de mes voisins. Le degré d’excitation était variable et difficilement contrôlable, mais nous semblions plus préoccupés à pouvoir rester debout, que par l’insistance des regards voyeurs. Cela avait l’air de faire partie du jeu et devenait naturel.
Lorsque l’un de nous avait une érection trop visible, aucune moquerie dans cette partie du L ne venait troubler le calme. Quelques sourires de complicité échangés dans cette ambiance silencieuse et embuée traduisaient l’amusement des uns à exposer glorieusement la taille avantageuse de leur virilité tandis que les autres félicitaient le propriétaire par un :
- Eh bien ! Y en a une qui ne doit pas s’ennuyer !?
- Pourquoi qu’une ?

Mais où pouvait bien se situer la limite ? Et comment interpréter les attitudes plus ou moins équivoques de tous ces garçons tous aussi craquants les uns que les autres ? Toutes ces fesses rebondies, savonnées, frottées et tous ces torses bombés, caressés dans un ballet aquatique moussant m’obligeaient à garder un air détaché impassible.
...

...

dimanche 17 mars 2013

Un Extrait : Fin du chapitre 2

Voici un extrait où , à la fin du chapitre 2 , je commence enfin à comprendre  qui je suis :
"
Cet endroit où j’avais passé onze mois à souffrir, m’offrait un visage sympathique. Etrange. Le sentiment d’y avoir évolué en subissant le système comme un animal perdu, errant au milieu d’une meute sauvage avait pris fin. Je m’approchai encore, les bras en croix pour plaquer tout mon corps sur cet épais grillage. La bouche ouverte, je tapotai des dents le métal froid en m’écrasant le front, les joues, tour à tour. Puis les bras, le bassin et les jambes à en avoir des marques carrées sur la peau.
Tout en reprenant mon pas, je râpai la paume de ma main contre cet enclos qui enfermait des centaines de beaux garçons en pensant : je suis dans la place, l’endroit le plus exotique de mes désirs. J’ai gagné leurs confiances et ils me voient comme l’un des leurs. Rien que le plaisir des yeux ne sera que pure exaltation. Je sais mettre des mots sur cette attirance que la nature m’a imposé, mais je vais devoir la garder secrète.

C’est à cet instant que je pris conscience que le pétrin dans lequel j’avais pataugé, n’était qu’un immense réservoir de testostérone, et que j’allais pouvoir y puiser à volonté.

Je serai désormais un loup dans la bergerie.

Scrutant les ombres qui au loin se déplaçaient bruyamment, je rôdai tel le renard autour du poulailler. Le sourire carnivore qui m’envahit à cet instant précis fut la révélation immédiate de mon nouveau pouvoir potentiel.

Mon regard sur l’Armée devenait tout autre et ma soif de liberté trouvait un terrain non plus hostile, mais « carrément plutôt » agréable … Pour ne pas dire délectable. Trop tard, je l’ai dit ! "


http://www.thebookedition.com/les-loups-dans-la-bergerie-didier-d-p-90750.html

lundi 4 mars 2013

Achetez l'édition numérique pour KINDLE sur Amazon.fr

Ca y est nous y sommes, Amazon.com a mis en vente la version numérique pour KINDLE.


 
 


 
 
Les loups dans la Bergerie




KINDLE d'Amazon.com est une "liseuse électronique" ou E-book.

 


Mais que celles et ceux qui n'en ont pas se rassurent, vous pouvez aussi utiliser les applications gratuites Kindle pour iPhone, iPad, Pc, Mac et les tablettes et smartphone Android.

L'application iPhone et iPad : https://itunes.apple.com/fr/app/id302584613
 
L'application pour PC Xp, Vista, Win 7: http://www.amazon.fr/gp/kindle/pc/download

L'application pour PC Windows 8 : http://www.amazon.fr/gp/feature.html/ref=kcp_win8_ln_ar?docId=1000681293
 
 

Achetez l'édition PAPIER

Bonjour chers Amis .

Voila , le long périple administratif est enfin terminé .

Les Loups Dans La Bergerie est ré-édité en version papier chez TheBookEdition.com
 
 
 
 
 
 

 
 
Vous pouvez le commander dès aujourd'hui pour 13.90 € en papier et 6.64 € en version pdf .

Un voyage en bleu . En bleu blanc rouge . Aux couleurs de l'arc en ciel bien sur.  Une vision éclairée sur ce monde clôt . Ces secrets et surtout ces travers honteux .   

 
Pour les marseillais, ou bien les personnes que je croise souvent, vous pouvez me le commander directement. Je centralise les commandes (pour réduires les coûts d'impression)

Merci encore à tout ceux qui m'ont aidés dans ce travail . Il y a une petite liste de remerciements en dernière page .
 

Qu'on se le dise !

samedi 2 mars 2013

Envoi à Amazon

Le titre a reçu son code barre du N° isbn ,
et amazon.com vient de recevoir le fichier :
j'espère que leur comité de lecture ne sera pas trop long à répondre favorablement .
Un grand Merci Nicolas NBB pour ton aide .


Nous n'avons jamais été aussi proche .
                                                            
Mon histoire va enfin pouvoir être dévoilée !

J'en suis tout ému .